Quand mon subconscient prend le contrôle ...
Voila de longs mois que j'entends les copines parler de ce livre, de longs mois que je commente les recettes qu'elle font et qu'elles publient, de longs mois que je résiste. Gracianne m'a prêté le sien, je l'ai feuilleté et adoré et il a fallu lui rendre ... Chaque fois que je me perds sur ebay, je le cherche au cas où et jusqu'à maintenant je ne l'ai pas commandé ...
Et puis un vendredi, alors que je prenais l'air pendant l'heure du déjeuner, mes pas m'ont mené jusqu'à cette librairie anglaise du centre de Paris où je fais régulièrement le plein de magazines anglo-saxons, de produits "british" tels que la moutarde Colman's et de cahiers (oui je l'ai déjà avoué, parmi toutes mes addictions, il y a celle aux cahiers en tous genres et j'ai un gros faible pour les cahiers lignés comme ceux que l'on trouve en Angleterre). Donc ce vendredi là, je pousse la porte de la boutique, je feuillette quelques magazines sans être trop tentée et je monte à l'étage. Je prends quelques "Creme eggs" de Cadbury pour les faire tester aux enfants (ils trouveront ça un peu écoeurant) et j'avance vers le rayon des livres de cuisine. Et là allez savoir pourquoi, le premier livre sur lequel mes yeux se posent et que mécaniquement mes mains prennent c'est lui ... Damned ! J'ai eu beau ordonner à mes mains de le reposer là où il était, elles ont refusé d'obéir. Elles n'étaient plus en connexion avec mon cerveau mais avec mon subconscient (ou plutôt mon inconscent) qui lui leur donnait l'ordre inverse. C'est encore lui qui a ordonné à mes pieds de se diriger vers la caisse, à mes mains de poser le livre devant la caisse et de sortir ma carte bleue, de composer le code, de prendre le sac. C'est toujours lui qui m'a faite sortir du magasin et finalement l'air froid à l'extérieur m'a fait fait retrouver mes esprits. J'ai regardé dans le sac que je tenais à la main ...
... il était bien là ... J'ai fait la seule chose que je pouvais faire à ce moment là : je suis rentrée au bureau en sautillant joyeusement, impatiente d'être en week-end pour pouvoir enfin le feuilleter tranquillement !
Gracianne, j'ai résisté tant que j'ai pu mais après tout, je ne suis qu'une faible femme.